Plus des deux tiers des adultes canadiens choisissent de passer du temps en plein air afin d'être en contact avec la nature. Ce fait et autres faits fascinants sont tirés du rapport sur les résultats de L'Enquête canadienne sur la nature de 2012, la première enquête nationale en son genre au Canada depuis plus de 15 ans et la toute première à inclure de l'information sur l'ensemble des 13 provinces et territoires.
Les résultats de l'enquête montrent clairement l'importance que les Canadiens attachent à passer du temps dans la nature, ainsi que l'importante contribution que les activités reliées à la nature apportent à l'économie nationale. Par exemple, 89 % des adultes canadiens ont participé à des activités liées à la nature et, dans l'ensemble, les adultes canadiens ont consacré une somme estimée à 41,3 milliards de dollars (CAN) pour ces activités au cours des 12 mois précédant le remplissage du questionnaire.
Les résultats de l'enquête améliorent notre compréhension de l'importance de la nature et de la biodiversité pour les Canadiens en mesurant leur connaissance des concepts liés à la nature, ainsi que leur participation et leurs investissements dans une vaste gamme d'activités axées sur la nature.
Faits saillants du rapport :
Plus des deux tiers des adultes canadiens (70 %) ont choisi de passer du temps en plein air au cours de la dernière année afin d'être en contact avec la nature, et près de la moitié des adultes canadiens ont voyagé pour passer plus de temps dans la nature (47 %).
La connaissance des concepts d'« espèces en péril », de « biodiversité » et de « services écologiques » était systématiquement élevée dans chacune des provinces et chacun des territoires.
89 p. 100 des adultes canadiens ont participé à au moins une parmi plus de trente activités différentes axées sur la nature, la plus populaire étant un pique-nique ou la relaxation dans la nature (71 % à l'échelle nationale), suivie de la lecture ou du visionnement de contenu médiatique sur la nature (66 %), de la randonnée pédestre, de l'escalade, et de l'équitation (64 %), et du jardinage ou de l'aménagement paysager (51 %).
13 p. 100 des Canadiens ont participé à des activités bénévoles de conservation de la nature à l'extérieur de leur domicile pendant une moyenne de 31 jours par année.
4,6 millions de Canadiens (près de 19 % des adultes) ont versé des cotisations de membre ou donné de l'argent à des organisations de conservation de la nature.
Dans l'ensemble, les adultes canadiens ont consacré la somme estimative de 41,3 milliards de dollars (CAN) pour ces activités au cours des 12 mois précédant le remplissage du questionnaire, la plus importante somme ayant été engagée pour des activités non motorisées et non consommatrices.
Les données ont été recueillies entre l'automne 2012 et le printemps 2013. La participation à l'enquête était restreinte aux Canadiens âgés de 18 ans et plus. Plus de 24 000 réponses ont été reçues.
L'Enquête canadienne sur la nature de 2012 a été élaborée par le biais d'une collaboration active entre le gouvernement fédéral et l'ensemble des 13 gouvernements provinciaux et territoriaux, de concert avec les représentants des ministères, y compris ceux chargés de la gestion des ressources naturelles, de la faune, de l'utilisation du territoire, de la nature et de la conservation de la biodiversité.
L'Enquête canadienne sur la nature de 2012 actualise et étoffe les renseignements fournis par les Canadiens dans l'Enquête sur l'importance de la nature pour les Canadiens de 1996 ainsi que dans les enquêtes de 1981, de 1987 et de 1991 sur l'importance de la faune pour les Canadiens. L'Enquête de 2012 fait partie de L'étude sur l'importance de la valeur de la nature pour les Canadiens, lancée en 2009.
Erratum : Les versions électroniques et imprimées originales du rapport sur les résultats de l’Enquête canadienne sur la nature 2012, avaient une erreur typographique à la page 37, dans le Tableau 8 : Dépenses par type de dépenses et par type d’activités (en millions de dollars). Dans la colonne des dépenses totales pour le transport, il a été indiqué que le coût de la chasse aux gros mammifères s’élève à 3 548 $, mais il est plutôt de 348 $. La colonne des totaux située à droite et le grand total du tableau demeurent exacts. Cela ne concerne pas la représentation des dépenses ailleurs dans le rapport. L’erreur a été corrigée dans les versions électroniques du rapport qui sont disponibles ici.